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La Planète cunnilingus
29 novembre 2008

L'odeur du con 2

Dans Etudes de psychologie sexuelle, Havelock Ellis consacre un chapitre aux odeurs.

Presque tous les parfums d'origine animale dont se sert l'homme civilisé sont des odeurs qui ont un but spécifique sexuel chez les animaux dont elles dérivent, mais on peut même dire que les parfums des fleurs ont un caractère sexuel.

Les parfums sont émis dans la période reproductive de la vie des plantes, et ils ont évidemment en grande partie pour objet d'attirer les insectes qui assurent la fertilisation de la plante, et cet attrait repose sur ceci que, parmi les insectes eux-mêmes, la sensibilité olfactive a été développée souvent pendant leur accouplement.

L'emploi des parfums, par les femmes autant que par les hommes, excite à l'acte sexuel. Dans plusieurs parties du monde, surtout chez les peuples orientaux et parfois aussi en Europe, les femmes ont la coutume de parfumer leur corps, et spécialement la vulve.

Si l'homme primitif inclinait à déprécier une femme dont l'odeur était faible ou imperceptible, s'il se détournait d'elle avec dédain comme le fit le Polynésien lorsqu'il rencontra des dames à Sydney et s'écria : « Elles n'ont pas d'odeur ! », les femmes s'efforceraient inévitablement de suppléer aux défauts naturels sous ce rapport et d'accentuer leurs qualités odorantes, exactement comme elles se sont efforcées, même chez les civilisés, d'accentuer les saillies sexuelles de leur corps par l'emploi des corsets.

Il paraît très probable que les parfums ont été primitivement employés par les femmes, non, comme c'est parfois le cas chez les civilisés, avec l'intention de masquer toute odeur naturelle possible, mais dans le but d'augmenter et de fortifier l'odeur naturelle.

Nous pouvons, de cette manière, expliquer le fait que, jusqu'aux temps modernes, les odeurs préférées par les femmes n'ont pas été les odeurs les plus délicates ou les plus exquises, mais les odeurs les plus fortes, les plus animales, les plus sexuelles le musc, le castoréum, la civette et l'ambre gris.

Le musc est un parfum d'origine antique ; son nom est persan et dérive en dernier lieu du mot sanscrit signifiant testicule ; il tient au fait qu'on trouve cette substance dans une poche de parties sexuelles du chevrotin porte-musc. Le musc est une odeur qui, non seulement chez les animaux qui en tirent leur nom, mais aussi chez beaucoup d'autres, constitue une odeur sexuelle spécifique, principalement émise pendant la saison sexuelle.

Une mauvaise herbe, Chenopodium vulvaria, possède une odeur de hareng ou de poisson putride, qui paraît provenir de la propylamine, substance qu'on rencontre aussi dans les fleurs de l'aubépine et de plusieurs autres rosacées.

En Normandie le Chenopodium est appele «conio» (on dit à une Jeune fille qui a une forte odeur: «Tu sens le conio»),en Italie on l'appelle «erba connina», à cause de l'odeur vulvaire.

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Commentaires
B
avec plaisir... tout est ouvert... Bien à vous
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C
@Chair ami : merci à vous. Je pourrais si vous le permettais illustrer un billet d'une de vos toiles qui inspire à respirer profondément le sexe des femmes.
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B
bien à vous<br /> Belami
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