La décennie 2000 a été la plus cunnilinguistique de l'histoire du cinéma, nulle doute que la décennie 2010 n'arrête pas la série.

L’appétit sexuel féminin, dernier tabou? Va-t-on réhabiliter la nymphomane? (Petit lien vers le slut-shaming j'aurais appelé cela le bitch bashing)

Dans Lie With Me l'équilibre fellation, masturbation, cunnilingus est respecté. Je partage toutefois la critique de l'écran centrifugeuse montrer du sexe à répétition, frontalement ou non, demeure plus facile (et redondant) que d’en parler de manière originale et interpellante. (est-ce que Planète cunnilingus subit la même critique?)

Lie with me, d'après le livre de Tamara Faith Berger, film de Clement Virgo avec Lauren Lee Smith et Eric Balfour

Dans 9 songs de Michael Winterbottom avec Kieran O'Brien, Margo Stilley aucune redondance. Par sa structure rigide alternant scènes de concert et les scènes de sexe, 9 songs nous fait totalement partager la rencontre sexuelle des 2 personnages.

Winterbottom ne se croit pas obligé de scénariser les sentiments, il laisse parler les corps. Et rarement au cinéma on n'avait vu des scènes aussi belles et aussi crues à la fois.

Le sexe pour le sexe dans lequel le sentiment n'est pas totalement expulsé. L'époque n'est pas radicale et la nouvelle sexualité n'a rien à voir avec les années Dernier Tango à Paris, radicales et violentes. Le retour du sentiment n'était pas possible en 72, We left the apartment, and now we begin again with love and all the rest of it, 50 ans après il est bien là, l'histoire continue. (lien)

Dernier tango à Paris - Scène de sexe

Long Long cunnilingus

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